Les sociaux-démocrates roumains ont obtenu le soutien de la commission sénatoriale pour exempter les groupes vulnérables – y compris les mères en congé parental, les vétérans de guerre, les personnes handicapées, les anciens prisonniers politiques et les membres religieux – des contributions à l’assurance maladie sociale (CASS). L’opposition soutient les projets de loi, tandis que les libéraux au pouvoir s’y opposent afin de préserver la stabilité fiscale.
Le Parti social-démocrate roumain (PSD) a obtenu le soutien des commissions du travail et de la santé du Sénat pour deux propositions législatives visant à exempter les groupes vulnérables – tels que les mères en congé parental, les vétérans de guerre, les personnes handicapées, les anciens prisonniers politiques et les membres religieux – du paiement de la contribution à l’assurance maladie sociale (CASS). Ces propositions, soutenues par les partis d’opposition AUR, SOS et UDMR, vont à l’encontre des récentes politiques fiscales du gouvernement et sont contestées par le Parti national libéral (PNL) au pouvoir, qui s’inquiète de la stabilité fiscale et de la réduction du déficit budgétaire. Le sénateur PSD Marius Humelnicu a défendu les exemptions comme des protections nécessaires pour les populations vulnérables. Le sénateur PNL Daniel Fenechiu a souligné l’engagement de son parti à respecter les accords de coalition qui donnent la priorité à la discipline fiscale, expliquant que le PNL ne soutiendra pas les projets de loi afin de maintenir la stabilité budgétaire. Les propositions poursuivent maintenant leur chemin dans le processus législatif.