Les pays africains assistent à une transition du financement par les donateurs à la mobilisation des ressources nationales pour leur réponse au VIH. Cet article résume diverses études sur le financement public des programmes de lutte contre le VIH dans de nombreux pays africains afin d’expliquer le passage d’un financement international massif à un financement public.
Le financement international reste la principale contribution à la lutte contre le VIH/sida en Afrique. Cette situation menace la viabilité des programmes de lutte contre le VIH, notamment en raison des pressions croissantes qui s’exercent sur les budgets internationaux. On le constate déjà avec la diminution du financement des donateurs pour la malaria, le VIH/SIDA et la tuberculose au cours des dernières années. Pour maintenir les progrès actuels, le financement et le leadership nationaux sont essentiels.
Des études menées en Afrique du Sud, au Nigeria, en Ouganda et en Tanzanie montrent que les gouvernements réfléchissent actuellement à des mécanismes de financement alternatifs pour soutenir les programmes de lutte contre le VIH et qu’ils les mettent en place. Toutefois, un plus grand nombre de pays africains doivent encore renforcer les politiques et les stratégies visant à accroître le financement national de leurs programmes de lutte contre le VIH.