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L'Iran fait progresser l'équité en matière de santé en s'attaquant aux déterminants sociaux de la santé par le biais des soins de santé primaires. - P4H Network

L’Iran fait progresser l’équité en matière de santé en s’attaquant aux déterminants sociaux de la santé par le biais des soins de santé primaires.

Le ministère iranien de la santé et de l’éducation, en collaboration avec l’OMS, a organisé un atelier sur l’intégration des déterminants sociaux de la santé dans les soins de santé primaires afin de lutter contre les inégalités en matière de santé dans le pays. L’événement a rassemblé les parties prenantes pour élaborer des stratégies réalisables et renforcer la collaboration intersectorielle.

Le 18 février, le ministère iranien de la santé et de l’éducation médicale (MoHME) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont organisé un atelier au Musée national de l’histoire des sciences médicales à Téhéran, dans le but d’intégrer les déterminants sociaux de la santé (DSS) dans les soins de santé primaires (SSP) pour lutter contre les inégalités en matière de santé. Cet événement a attiré diverses parties prenantes, notamment des adjoints à la santé d’universités médicales et des représentants de districts pilotes.

L’atelier d’une journée s’est attaché à affiner les approches et à favoriser la collaboration entre les participants. Les sessions interactives comprenaient huit activités de travail de groupe organisées en quatre équipes, englobant l’ensemble du spectre de SDH. Les participants ont travaillé sur la mise en place de comités de santé publique et de santé mentale efficaces, sur l’évaluation des indicateurs d’équité en matière de santé et sur les étapes de la planification, du suivi, de l’évaluation et de la documentation.

L’initiative reconnaît que les SDH – qui couvrent les facteurs structurels, politiques, culturels, économiques et environnementaux – ont un impact considérable sur les résultats en matière de santé. En s’attaquant à ces déterminants, l’Iran vise à renforcer la collaboration intersectorielle et à donner la priorité à la santé dans tous les secteurs, ce qui est essentiel pour améliorer durablement l’équité en matière de santé. L’Iran a fait des progrès notables dans l’intégration du SDH dans son système de santé, comme en témoigne le développement d’un protocole national et d’un réseau provincial centré sur les universités de sciences médicales et les centres de recherche. Une approche d’accompagnement et de mentorat a joué un rôle essentiel dans la création d’un cadre opérationnel complet de SDH.

Parmi les principales réalisations, citons l’identification d’indicateurs d’inégalités en matière de santé grâce à une approche systématique qui utilise des données réelles et favorise l’engagement actif des parties prenantes et de la communauté. Ces indicateurs constituent la base de plans d’action personnalisés dans des zones pilotes, garantissant des interventions ciblées et efficaces. Au cours de l’atelier, les dirigeants ont réaffirmé leur engagement en faveur de l’équité en matière de santé.

Le Dr Alireza Raeisi, adjoint au ministère de la santé, a souligné l’importance de l’engagement communautaire, en insistant sur les rôles essentiels des volontaires de la santé, des réseaux de soins de santé primaires et des partenaires internationaux dans le soutien aux initiatives de santé publique durable. “Notre succès dépend de notre capacité à mobiliser et à responsabiliser les communautés”, a-t-il fait remarquer. Le docteur Syed Jaffar Hussain, représentant de l’OMS et chef de mission en Iran, a félicité l’Iran pour son approche proactive de la prise en charge de la santé sexuelle et reproductive par le biais des soins de santé primaires, positionnant le pays en tant que leader régional depuis 2022. Il a assuré l’OMS de son soutien continu dans ces efforts, affirmant que ” l’approche proactive de l’Iran constitue un exemple fort pour les autres nations “. Le Dr Seyed Hasan Emami-Razavi, chef du Conseil suprême de la santé et de la sécurité alimentaire, a réitéré l’engagement du Conseil à renforcer les structures de gouvernance pour lutter contre les maladies sexuellement transmissibles. Le Dr Mohammad Assaei a donné un aperçu des progrès réalisés par l’Iran, notamment le premier protocole national et les indicateurs de santé basés sur les résultats, tandis que le Dr Koorosh Etemad a souligné l’importance d’une approche globale de l’équité en matière de santé, centrée sur l’individu.

Dans l’ensemble, l’atelier a marqué une avancée significative dans la traduction des principes de santé publique durable en stratégies réalisables, soulignant que la santé n’est pas seulement influencée par les soins médicaux, mais aussi par les contextes sociaux, économiques et environnementaux dans lesquels les individus vivent et travaillent.

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