Les mesures sanitaires mises en place au Chili pour endiguer la propagation du COVID-19 sont les suivantes :
– Une campagne nationale a été lancée pour informer le public des mesures de prévention et de détection.
– Depuis le 1er avril, la coordination du réseau public et privé a été confiée au sous-secrétaire des réseaux de soins de santé. Cela signifie que le ministère de la santé a pris le contrôle de la gestion des infrastructures publiques et privées pour faire face à cette situation d’urgence.
– Pour les personnes couvertes par le Fonds national de santé, le dépistage est gratuit (sous réserve d’une prescription). Le prix pour les personnes couvertes par des assureurs privés est plafonné. Entre mars et mai, la capacité quotidienne des tests PCR a presque quadruplé.
– La capacité hospitalière sera renforcée par l’accélération de l’achèvement de cinq nouveaux hôpitaux et d’autres installations, telles qu’un hôpital de campagne, six postes de soins de santé, un navire de la marine et un nouvel hôpital de campagne d’une capacité de 3 000 lits dans un centre de convention, entre autres.
– Entre mars et juin, le nombre de lits d’USI équipés de ventilateurs mécaniques sera doublé.
– La capacité d’accueil des personnes devant être mises en quarantaine sera augmentée. Le gouvernement a annoncé le 17 mai l’expansion du réseau existant de résidences-santé dans tout le pays pour accueillir les personnes dans le besoin, avec une attention et une priorité particulières pour les personnes âgées.
– Les opérations chirurgicales non urgentes seront reportées dans les cas où le retard n’entraîne pas de risque important pour la santé.
– L’Agence nationale des marchés publics de la santé va accélérer la fourniture d’équipements de protection individuelle pour les services d’urgence et le personnel des soins de santé primaires.
– Les travailleurs qui ont été en contact avec des cas confirmés bénéficient d’un congé de maladie.
– Le ministère de la santé a autorisé la réalisation de soins synchrones dans 11 spécialités médicales. Tant que l’alerte sanitaire est en vigueur, ces consultations médicales peuvent être effectuées à distance dans les mêmes conditions que les soins en face à face, par le biais des technologies de l’information et des télécommunications entre un patient et un médecin qui se trouvent dans des lieux géographiques différents et qui peuvent interagir entre eux en temps réel.
– Le gouvernement a demandé aux institutions d’assurance maladie de délivrer des médicaments à domicile aux patients atteints de l’une des 85 pathologies garanties par l’État, sans que cela n’entraîne de coût supplémentaire. La mesure vise à empêcher le déplacement de ces patients pour obtenir la délivrance de leurs ordonnances.
– Pour faire face aux effets de la pandémie et au confinement de la santé mentale de la population, le gouvernement a annoncé le 17 mai le programme Healthy-Mind. Ce programme renforcera l’offre publique et privée en matière de santé mentale et comprendra une plateforme numérique de consultation, de soutien et de recommandations en la matière.
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