Les mesures sanitaires mises en place en Érythrée pour endiguer la propagation du COVID-19 sont les suivantes :
* 23 juin : grâce à la sensibilisation accrue aux vaccinations et à l’expansion des établissements de santé, les programmes de vaccination réguliers ont augmenté et atteint plus de 95 %, et les taux de maladies transmissibles ont diminué au cours des cinq derniers mois. Les établissements de santé de la région sont également mieux équipés en réfrigérateurs, ce qui augmente leurs capacités de stockage.
*3 juin : le vaste projet pilote de tests aléatoires lancé à Asmara est maintenant terminé. Les tests ont porté sur 4659 ménages et un patient a été diagnostiqué positif. La prochaine série de tests aura lieu dans les villes et villages frontaliers autour d’Asmara, et il est prévu d’étendre les tests à des régions plus vastes.
*24 mai : le président de l’Érythrée a pris la parole à l’occasion des célébrations du 29e anniversaire de l’indépendance du pays et a présenté une feuille de route sur l’approche adoptée par le gouvernement pour lutter contre la propagation du COVID-19 :
* Renforcement des capacités et des stratégies à long terme pour la prévention de la propagation du virus ;
* Développer un mécanisme de test qui commence par un échantillon et des données de base, mais dont le champ d’application sera finalement étendu à tous les citoyens à l’intérieur du pays et à l’étranger, et qui comprendra un contrôle périodique ;
* Mise en œuvre de modalités strictes de contrôle de la circulation des personnes
– normative ou irrégulière
– à l’entrée et à la sortie du pays ;
* Développer un capital humain efficace et professionnel au-delà des autres facteurs ;
* Améliorer nos capacités de fabrication de médicaments. l’équipement et les installations médicales ;
* Favoriser et renforcer la coopération technique avec diverses institutions et experts étrangers.
*17 mai : le gouvernement a lancé la première phase de tests aléatoires étendus dans plusieurs quartiers de la capitale Asmara. Les tests seront effectués dans les villes et villages autour d’Asmara et auprès de tous les agents de santé de première ligne du ministère de la santé et d’autres institutions concernées.
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