Après l’achèvement de la rédaction de la stratégie de financement de la santé au début de 2011, les discussions au niveau national et au sein du Forum social et économique national se sont concentrées sur le paysage organisationnel du futur financement des soins de santé. Plusieurs événements récents pourraient influencer la forme finale de la stratégie et la manière dont elle est mise en œuvre, notamment l’augmentation d’un facteur allant jusqu’à trois de la contribution des membres au Fonds national d’assurance-hospitalisation (NHIF), qui fait l’objet d’une évaluation judiciaire après que plusieurs parties prenantes nationales, dont les syndicats, ont déposé un recours. Deuxièmement, la Société financière internationale a financé un examen organisationnel du NHIF, mené par Deloitte. L’étude a été bien accueillie par le gouvernement et les partenaires de développement, tandis que la liste complète des recommandations fournit des orientations précieuses pour améliorer le NHIF. Une copie du rapport peut être téléchargée ci-dessous. Troisièmement, un éventuel régime d’assurance pour les fonctionnaires est en cours de discussion, un projet qui a été largement développé en dehors du ministère de la santé et séparé du processus de stratégie de financement de la santé. Les questions relatives à l’équité et à la durabilité, ainsi que la manière dont le régime s’inscrirait dans la stratégie nationale de financement de la santé, devront faire l’objet d’un examen plus approfondi. Enfin, le pilotage des prestations ambulatoires par le NHIF : l’une des questions porte sur la manière dont cela pourrait être harmonisé avec le projet Health for All Kenyans by Innovation (HAKI), financé par la GIZ et le DFID, qui a reçu un financement supplémentaire substantiel de la part de la Banque mondiale et de la KfW. Le NHIF semble considérer HAKI comme une opportunité d’apprentissage sur la manière de fournir une assurance sociale orientée vers les pauvres, y compris des régimes de soins ambulatoires.