Nachiket Mor, scientifique invité à la Banyan Academy of Leadership in Mental Health, souligne la nécessité de garantir une valeur maximale pour la roupie dépensée par le consommateur. Il affirme que le gouvernement indien consacre 1,25 % du PIB à la santé, ce qui, bien qu’insuffisant, représente un montant substantiel et doit être dépensé de manière efficace.
Ces dernières années, l’Inde a mis en place des autorités sanitaires au niveau de l’État afin d’opérer une “séparation entre l’acheteur et le fournisseur” au niveau de l’État. Toutefois, face à l’insuffisance des capacités de l’État, ces mécanismes courent le risque d’être fragmentés, ce qui se traduit souvent par des résultats médiocres en matière de santé. Il demande une enquête sur les capacités de l’État et sur la manière dont elles peuvent être améliorées, en particulier dans le contexte de la conception institutionnelle, des ressources et de l’établissement des priorités.
Il préconise la création de soins de santé fondés sur la valeur en promouvant des soins primaires intégrés de haute qualité pour les consommateurs. Il suggère d’investir dans des plateformes partagées pour les prestataires de soins primaires ainsi que dans des instruments financiers tels que les comptes d’épargne santé et les approches d’assurance maladie communautaire.
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