La formation organisée par l’OMS et la Banque mondiale en Asie du Sud-Est sur la mesure de la protection financière a mis en évidence la diversité des soins de santé auxquels les personnes âgées renoncent, et a insisté sur la nécessité d’une mesure cohérente et d’un accès aux données.
Lors d’une récente formation sur la mesure de la protection financière pour la couverture sanitaire universelle (CSU) dans la région de l’Asie du Sud-Est, les docteurs Megumi Rosenberg et Nawi Ng ont présenté les résultats de leurs recherches sur les besoins non satisfaits en matière de soins de santé parmi les populations âgées. La formation, organisée par le bureau régional de l’OMS pour l’Asie du Sud-Est, le siège de l’OMS et le groupe de la Banque mondiale, visait à renforcer la capacité des statisticiens nationaux à analyser les indicateurs des objectifs du Millénaire pour le développement relatifs à la protection financière, les décideurs politiques discutant des implications des résultats des données.
Le Dr Rosenberg a souligné le manque de données sur les besoins non satisfaits en matière de soins de santé au niveau mondial, mais a insisté sur la valeur des enquêtes nationales, qui révèlent une prévalence allant de 1,9 % en Thaïlande à 44 % au Bangladesh et en Inde pour les adultes âgés de 60 ans et plus, atteignant même 55 % chez les femmes âgées de 60 à 69 ans au Bangladesh. Le Centre de développement sanitaire de l’OMS s’attaque activement à ce problème par la recherche, le renforcement des capacités et la collaboration avec des initiatives mondiales.