Le gouvernement français va engager une réflexion sur la pertinence de l’actuel dispositif de prise en charge des affectations de longue durée (ALD). Ce dernier concerne 20% des Français et représente deux tiers des remboursements de l’Assurance maladie.
Frédéric Valletoux, le ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, entend “ouvrir une discussion avec les associations de patients et les médecins” sur la liste des ALD. Cette dernière compte une trentaine de pathologies et n’a évolué qu’une seule fois depuis sa création en 1986.
Après ces annonces, 25 associations de malades chroniques (cancer, diabète…) ont fait part de leurs inquiétudes. Le ministre a tenu à les rassurer en précisant que l’exécutif ne chercherait pas à modifier cette liste, mais plutôt à maîtriser les dépenses de soins non liés à la pathologie éligible à l’ALD. L’utilisation des ordonnances “bizone” devra être renforcée.