Lors de la Journée internationale de la femme 2019, des représentants de HP+, du GRET, de l’UNFPA, de l’UNICEF, de l’OIT, de la GIZ, de la JICA, de la Coopération suisse au développement, de l’ONUSIDA et de l’OMS se sont rendus au bureau de la Banque mondiale pour assister à une discussion facilitée par P4HC+ sur la santé universelle pour la population du secteur informel.
Pour permettre une compréhension commune, la définition du réseau d’apprentissage commun pour les personnes du secteur informel a été utilisée, à savoir “les personnes qui ne bénéficient pas d’une couverture santé dans le cadre d’un emploi formel, y compris celles qui travaillent pour des entreprises non enregistrées ou de petite taille, dans l’agriculture de subsistance, qui sont au chômage ou qui ne sont pas économiquement actives”. Cette définition inclut également les personnes pauvres et incapables de participer financièrement au coût des soins de santé.
Comme dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, ce groupe de population tend à être le dernier à être couvert par un régime de protection sociale de la santé : au Cambodge, les pauvres bénéficient d’une exonération des frais et d’autres avantages pour réduire les coûts liés à la recherche de soins de santé dans le cadre des dispositions du Health Equity Fund (HEF), tandis que les employés du secteur privé formel et les fonctionnaires sont affiliés à l’assurance maladie du National Social Security Fund (NSSF).
Dans un premier temps, afin de parvenir à une vision commune de la promotion de la santé publique universelle pour la population du secteur informel, des initiatives connexes ont été lancées au Cambodge.
- La JICA a présenté l’initiative développée conjointement avec le ministère de la santé pour que les populations rurales non pauvres s’inscrivent au NSSF. Ce projet sera piloté dans trois districts sanitaires.
- Le GRET a présenté son projet qui vise à étendre le programme HEF aux personnes vulnérables de Phnom Penh.
- HP+ a expliqué aux participants pourquoi les contributions des populations rurales ne peuvent pas être collectées de manière équitable ou avec une logique économique.
- L’OIT a mis en avant son expérience en matière d’enrôlement des travailleurs de la construction dans le NSSF.
- La GIZ a proposé d’étendre progressivement le FEH à des groupes de population sélectionnés en tenant compte des aspects du système de santé et des complémentarités des interventions de financement de la santé axées sur la demande.
Une discussion animée s’en est suivie, indiquant que d’autres sessions seront consacrées à ce sujet.
Les présentations peuvent être téléchargées via les liens ci-dessous :