Faible niveau de dépenses catastrophiques
En 2016, l’Organisation de coopération et de développement économiques indique que seulement 2,7 % de la population dépensait plus de 10 % de son budget pour des soins de santé de sa poche[2].[2] et que 0,1 % d’entre eux risquaient des dépenses catastrophiques. En 2021, les dépenses publiques de santé représentaient 3,98 % du PIB et 13,75 % des dépenses publiques totales[3].[3] Les dépenses courantes de santé (DCS) en 2021 représentaient 7,1 % du PIB, tandis que les dépenses de fonctionnement constituaient 24,5 % des DCS, soit une légère baisse par rapport aux 28 % de 2016[4].[4]
Défis et perspectives
Le projet de loi sur l’assurance maladie nationale (National Health Insurance Bill 2022 ) tente de relever ces défis en regroupant les pratiques cliniques publiques et privées au sein d’une structure de financement commune et en établissant un ensemble de prestations de santé standard. En octobre 2022, le ministre de la santé des Bahamas a déclaré que la NHIA assumera le rôle d’assureur de dernier recours et protégera les communautés les plus pauvres et les plus mal desservies. 6
Références
[1] Organisation mondiale de la santé, Base de données sur les dépenses mondiales de santé.
[2] OCDE, “Panorama de la santé : Amérique latine et Caraïbes 2020”
[3] OPS, Profil du pays des Bahamas
[4] Organisation mondiale de la santé, Base de données sur les dépenses mondiales de santé.
[5] National Health Insurance Authority, National Health Insurance, A Shared Responsibility, A Modern Framework for Increasing Health Insurance Coverage in The Bahamas (Assurance maladie nationale, une responsabilité partagée, un cadre moderne pour augmenter la couverture de l’assurance maladie aux Bahamas).
[6] Gouvernement des Bahamas, Communiqué de presse