Le document de recherche “Le coût de la ré-émergence de la variole du singe : Un aperçu du financement de la santé en Afrique”, rédigé par Taiwo Oluwaseun Sokunbi et Elijah Orimisan Akinbi, examine le poids financier des récentes épidémies de variole du singe (mpox) sur les systèmes de santé africains. Publié dans Health Policy OPEN (Volume 7, 2024), l’article explore les défis posés par la résurgence de la variole du singe dans la région, en particulier dans le sillage de sa reclassification en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la santé en 2024.
Cette analyse complète met en évidence l’interaction entre les politiques de financement de la santé et la capacité du continent à répondre efficacement aux épidémies. Elle passe en revue les sources de financement de la santé, telles que les allocations gouvernementales, les contributions des donateurs et les dépenses personnelles, dans le contexte de la charge de morbidité disproportionnée de l’Afrique et de ses contraintes en matière de ressources. Les auteurs discutent des lacunes critiques en matière d’accessibilité à la vaccination, d’infrastructures de soins de santé et de mécanismes de financement, exacerbées par les coûts élevés de la lutte contre la variole, y compris les hospitalisations et les mesures préventives.
L’étude souligne le besoin urgent de réformes durables du financement de la santé, en préconisant une augmentation des investissements nationaux et une réduction de la dépendance à l’égard des donateurs extérieurs afin d’améliorer la résilience face aux futures situations d’urgence sanitaire. Les auteurs formulent des recommandations concrètes visant à alléger les contraintes financières qui pèsent sur les ménages africains et à renforcer les systèmes de santé de la région.