L’étude estime la prévalence et l’intensité des dépenses de santé catastrophiques (CHE) en Iran comme une mesure précieuse pour surveiller la protection financière dans les paiements du secteur de la santé. Elle étudie également les principaux facteurs qui influencent la probabilité d’un CHE. Cette étude a utilisé les données de huit enquêtes nationales transversales répétées sur les revenus et les dépenses des ménages pour mesurer l’EMC dans les zones rurales et urbaines en Iran.
Un nombre croissant d’Iraniens ont souffert du CHE entre 2008 et 2015. Les solutions passent par la révision des politiques de protection financière des soins de santé, en mettant l’accent sur les options de prépaiement. Ces régimes pourraient cibler les populations à faibles revenus, en particulier dans les zones rurales, fournir une plus grande couverture pour les services médicaux catastrophiques par le biais de prestations de base, et développer l’assurance maladie complémentaire.