Le Bangladesh a fait des progrès considérables en matière de soins de santé, mais il est confronté à des inégalités persistantes, en particulier dans les communautés rurales et marginalisées. La collaboration entre les parties prenantes est essentielle pour atteindre l’objectif de la santé universelle, qui consiste à garantir à tous les citoyens un accès équitable à des soins de santé de qualité d’ici à 2030.
Le Bangladesh poursuit son chemin vers la couverture sanitaire universelle (CSU), visant à assurer un accès équitable à des soins de santé de qualité pour tous ses citoyens.
Les efforts considérables déployés par le pays ont permis d’améliorer de manière significative divers indicateurs de santé. Toutefois, les inégalités persistantes, en particulier dans les communautés rurales et marginalisées, soulignent la nécessité d’améliorer encore le système de soins de santé.
Une enquête récente menée par l’Alliance pour l’action en faveur des SDG au Bangladesh a mis en évidence les disparités en matière d’accès aux soins de santé et de protection sociale au sein des communautés marginalisées.
Si la couverture vaccinale a progressé, un écart notable subsiste, 21,3 % des populations marginalisées n’étant toujours pas vaccinées.
En outre, l’accès aux établissements de santé publics se heurte à des obstacles tels que la pénurie de médicaments et l’éloignement, ce qui représente une charge financière pour 46 % des personnes interrogées.
Le Bangladesh vise à atteindre la santé universelle d’ici 2032, en se concentrant sur l’augmentation de l’espace budgétaire pour la santé, l’élargissement de la couverture et l’amélioration de la qualité des services.
Toutefois, des problèmes persistent, tels que la faiblesse des investissements publics dans la santé, l’importance des dépenses à la charge des patients et l’inégalité d’accès aux services.
Avec seulement 1,5 % du PIB alloué à la santé, bien en dessous de la moyenne mondiale, le Bangladesh est confronté à des limites dans la fourniture de services de santé complets à ses citoyens.
Pour relever ces défis, les recommandations politiques incluent l’augmentation des dépenses publiques en matière de santé, la réduction des frais à la charge des patients, le renforcement du système de soins de santé primaires et la prise en compte des déterminants sociaux de la santé.
Les organisations de la société civile soulignent l’importance d’un système de santé centré sur les personnes, en plaidant pour des soins de santé primaires accessibles, l’autonomisation des communautés et la responsabilisation du gouvernement.
La collaboration entre le gouvernement, la société civile et les autres parties prenantes est cruciale pour le Bangladesh, qui s’achemine vers la mise en place d’un système de santé universel.