Les problèmes auxquels font face les hôpitaux de référence du Burkina du Faso tiennent beaucoup plus au budget que l’État alloue au domaine. Il est nettement inférieur à l’engagement de 15% contenu dans la Déclaration d’Abuja de 2001.
Pour booster le financement de la santé, les Etats africains avaient convenu d’une déclaration commune à Abuja en 2001, engageant chacun d’entre eux à consacrer au moins 15 % de son budget global à la santé. Sur le budget 2021 de l’Etat d’un montant de 2.110.974.000 FCFA, seulement 11,93% ont été consacré à la santé, rapporte le Centre d’étude et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-FP) dans le Mémorandum de la société civile sur le budget de l’État, gestion 2021.
Dans le projet de budget rectifié de l’Etat, gestion 2020 soumis à l’Assemblée nationale, le budget de la santé a été revu à la baisse. Initialement de 13,96 %, il a chuté à 12,84% sur un total de 2 507,62 milliards FCFA, souligne également le CERA-FP dans son Analyse citoyenne du projet de loi de finances rectificative 2020. Concernant le budget 2019, seulement 11,12% ont été affectés à la santé.
Pourtant, la part allouée au secteur de l’éducation représente 22,76% du budget de l’État en 2020, pour un engagement de 20% pris au forum mondial sur l’éducation à Dakar en 2000. Le secteur agricole enregistre 10,23% du projet de budget 2019 pour un engagement de 10% pris à Maputo en 2003, relève le CERA-FP.
Lisez l’intégralité de cet article en cliquant ici.