Dans le contexte du septième forum annuel sur le financement de la santé, l’article se penche sur l’impératif d’accroître les investissements publics dans la santé à l’ère post-COVID. Malgré cet appel à l’action, les contraintes budgétaires et les défis économiques constituent des obstacles importants à la réalisation de cet objectif. À la lumière de ces contraintes, l’article explore le concept de désinvestissement dans les services de santé à faible priorité et à faible impact comme une solution potentielle pour réorienter les ressources vers des domaines plus prioritaires, tels que la réalisation de la couverture sanitaire universelle (CSU).
S’appuyant sur des exemples documentés dans les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI), l’article évalue l’efficacité des initiatives de désinvestissement et identifie les facteurs clés qui influencent leur succès ou leur échec. Il met en évidence les complexités et les défis associés au désinvestissement dans le secteur de la santé, en soulignant l’importance d’aligner les stratégies de désinvestissement sur des facteurs contextuels tels que la volonté politique, les ressources disponibles et les objectifs spécifiques de l’initiative. L’article se termine par des recommandations à l’intention des décideurs, soulignant la nécessité d’une planification stratégique, d’initiatives pilotes, d’une évaluation rigoureuse et d’un investissement à long terme dans des institutions chargées de définir les priorités, afin de pouvoir gérer efficacement les complexités du désinvestissement dans le secteur de la santé.
