Une analyse réalisée par le ministère de la santé sur la base des données de 2017 confirme que les frais d’utilisation sont perçus dans les unités de santé publique avec une grande complexité administrative : Les fonds sont enregistrés comme des recettes, ils doivent donc être déclarés à un bureau provincial des impôts, puis à l’autorité fiscale centrale, au Trésor, et peuvent enfin retourner à l’unité de santé après demande, si une justification appropriée est en place.
La pertinence budgétaire est très faible : 0,26% des dépenses totales proviennent des frais d’utilisation. Ce taux atteint 4 % dans les hôpitaux, 5 % à l’hôpital central de Maputo et 5,76 % dans le nouvel hôpital provincial de Matola, près de Maputo.
Il est important de souligner qu’une grande partie des droits d’utilisation est utilisée en dehors des systèmes financiers nationaux.
L’analyse a bénéficié du soutien de l’assistant technique de P4H au ministère de la santé. Après la présentation et les réunions techniques, la politique en matière de droits d’utilisation sera axée sur la simplification et la réglementation, et étudiera la possibilité de supprimer les droits d’utilisation (du moins les moins élevés) et de les remplacer par d’autres systèmes de prépaiement plus efficaces.
