Le président Cyril Ramaphosa réaffirme l’engagement du gouvernement en faveur de l’assurance maladie nationale (NHI) en mettant l’accent sur la collaboration avec le secteur privé, afin de garantir des soins de santé équitables, accessibles et abordables pour tous les Sud-Africains, tout en répondant aux préoccupations concernant la viabilité financière et la gouvernance de la loi.
Dans son discours parlementaire du 18 juillet, le président Cyril Ramaphosa a réaffirmé l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre le NHI en Afrique du Sud, tout en adoptant une approche plus collaborative avec le secteur privé.
Il a souligné l’importance de soins de santé équitables, accessibles et abordables, en mettant l’accent sur des plans visant à renforcer les infrastructures, à améliorer la formation et à tirer parti de la technologie.
Reconnaissant les difficultés juridiques et les critiques, M. Ramaphosa a souligné la nécessité d’un consensus avec les parties prenantes pour assurer le succès de la loi NHI.
Il a déclaré.
Les ressources et les capacités des secteurs public et privé sont nécessaires pour répondre équitablement aux besoins de tous les Sud-Africains en matière de soins de santé.
Cas Coovadia, directeur général de Business Unity South Africa (BUSA), s’est félicité de ce changement de ton.
M. Coovadia a fait remarquer que si la loi NHI, dans sa forme actuelle, présente des risques financiers et de gouvernance importants, l’approche collaborative préconisée par le président est cruciale pour faire avancer les objectifs de la nation en matière de soins de santé et pour parvenir à une couverture sanitaire universelle.
Il a souligné la nécessité d’amender la loi pour qu’elle ne nuise pas à l’économie et qu’elle ne sape pas la confiance des investisseurs.
BUSA et d’autres parties prenantes préconisent une approche progressive de la mise en œuvre de la loi, en se concentrant sur le budget, les ressources et les capacités.