Ce commentaire met en lumière le paysage actuel de l’équité en matière de santé en Égypte. Il aborde les questions d’équité relatives à l’accessibilité financière, à l’accès, à la disponibilité, à l’utilisation des services de santé et aux conséquences sur les résultats en matière de santé.
Sur le plan politique, l’Égypte a fait preuve d’un engagement à l’égard de ce point de l’ordre du jour sur plusieurs fronts. Outre l’adoption de ces cadres internationaux, l’Égypte a inclus la santé dans sa stratégie de développement durable, Vision 2030, avec des objectifs liés à la disponibilité et à la couverture financière des services(Gouvernement de l’Égypte, 2014). En outre, en 2018, l’Égypte a adopté une loi sur l’assurance maladie universelle (UHI) visant à couvrir tous les Égyptiens avec une protection financière adéquate(Mathauer et al., 2019).
Les contributions obligatoires, proportionnelles au revenu des individus, sont estimées à près de 50 % des recettes totales de l’IHU, tandis que la part des allocations budgétaires générales destinées à subventionner les contributions des populations pauvres et vulnérables (environ un tiers de la population) est estimée à environ 22 % des recettes de l’IHU.
L’auteur indique que l’Égypte est confrontée à divers problèmes d’inégalité en matière de santé et qu’elle s’est fixé des objectifs d’amélioration à long terme avec le déploiement de l’IHU d’ici à 2032. Des actions à court et moyen terme sont nécessaires pour lutter contre les inégalités en matière de santé en Égypte. La pandémie offre à l’Égypte l’occasion de rationaliser les réformes et de localiser et renforcer les points faibles de son système de santé.
Pour en savoir plus, lisez l’article complet publié à l’origine sur Alternative Policy Solutions.
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