Des mesures sont prises par le gouvernement afin de faciliter l’accès des soins aux patients. Celui-ci entend éliminer la maladie d’ici à fin 2030. Comment ces mesures sont-elles perçues par les populations et quelles sont leurs appréciations sur les dispositions mises en place ? Une veille citoyenne a été conduite par le Réseau d’accès aux médicaments essentiels et dont les résultats ont été rendus publics.
Il en ressort que pour la prise en charge des patients du paludisme, la rupture de médicaments est le principal problème.
A titre d’exemple, 360 patients (sur 2.104) disent n’avoir pas pu avoir tous les médicaments de leur ordonnance dans les DMEG des formations sanitaires.
Ils ont été obligés de se rendre dans des officines privées pour acquérir les médicaments prescrits. Certains, par manque de moyen, n’ont tout simplement pas pu bénéficier de traitement adéquats.
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