Le président Cyril Ramaphosa a promulgué le projet de loi NHI, qui vise à assurer l’égalité d’accès aux soins de santé, à réduire les disparités et à lutter contre la pauvreté. L’INSA vise à rendre les soins de santé plus abordables et plus efficaces. La mise en œuvre sera progressive et impliquera les secteurs public et privé, afin de garantir des soins de santé de qualité à tous les Sud-Africains.
Le président Cyril Ramaphosa a signé le projet de loi sur l’assurance maladie nationale (National Health Insurance – NHI), soulignant ainsi son rôle crucial dans l’égalité d’accès aux services de santé et dans la lutte contre les inégalités de longue date.
Principaux points du discours du président Ramaphosa :
- Efficacité et qualité : Le président Ramaphosa a souligné que l’offre actuelle de soins de santé en Afrique du Sud est fragmentée, non viable et inacceptable. Il a souligné que le projet de loi sur l’INSA vise à résoudre ces problèmes et à garantir un système de soins de santé plus efficace et de meilleure qualité.
- Engagement en faveur de l’équité : Au cœur de l’INSA se trouve l’engagement d’éliminer les graves disparités en matière d’accès aux soins de santé. Le président a souligné que le NHI est un outil essentiel dans la lutte contre la pauvreté, car il allège la charge financière des soins de santé pour les familles, ce qui leur permet d’allouer des ressources à d’autres besoins essentiels.
- L’accessibilité financière : L’INSA devrait rendre les soins de santé plus abordables. Elle vise à rationaliser la manière dont les services de santé sont payés, à contenir les coûts globaux des soins de santé et à garantir une utilisation plus efficace des ressources.
- Un moment décisif : M. Ramaphosa a qualifié la signature du projet de loi sur le NHI de moment décisif dans la quête d’une société plus juste en Afrique du Sud. Il a souligné le déséquilibre entre les secteurs public et privé, où le secteur public sert la majorité sous contrainte budgétaire, tandis que le secteur privé sert une plus petite partie à un coût plus élevé sans résultats proportionnels en matière de santé.
- Réimaginer l’allocation des ressources : Pour remédier au déséquilibre des soins de santé, il faut repenser radicalement l’allocation des ressources. Le président a déclaré que le problème de la mise en œuvre de la NHI n’est pas un manque de fonds, mais une mauvaise répartition des ressources qui favorise le secteur privé au détriment des besoins en matière de santé publique.
- Approche novatrice du financement : Le projet de loi sur l’INSA propose une stratégie combinant un financement supplémentaire et la réaffectation des ressources existantes au sein du système de santé. M. Ramaphosa estime que les obstacles financiers peuvent être surmontés grâce à une planification minutieuse, à une allocation stratégique des ressources et à un engagement ferme en faveur de l’équité.
- Collaboration entre les secteurs public et privé : Le Fonds NHI achètera des services auprès de prestataires publics et privés afin de garantir l’accès de tous les Sud-Africains à des soins de santé de qualité. La mise en œuvre effective de l’INSA repose sur la volonté collective et l’engagement national de faire des soins de santé un trésor commun.
- Mise en œuvre progressive : Le président a assuré que l’INSA serait mise en œuvre progressivement, et non pas du jour au lendemain. Il a encouragé la collaboration et la solidarité pour faire de l’INSA un succès, en soulignant les améliorations en cours dans les établissements de santé, même dans les zones sous-équipées.
Le gouvernement a déjà lancé un plan national d’amélioration de la qualité dans les établissements de soins de santé publics et privés et a constaté des améliorations tangibles. M. Ramaphosa a appelé à un effort collectif pour adopter la NHI afin de remédier aux inégalités et à l’inefficacité du système de santé sud-africain.