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Égypte - P4H Network
Current Health Expenditure (CHE) as % Gross Domestic Product (GDP)4.6%CHE/GDP
Out-of-pocket (OOPS) spending as % of Current Health Expenditure (CHE)54.9%OOP/CHE
Domestic General Government Health Expenditure (GGHE-D) as % General Government Expenditure (GGE)6.8%GGHE-D/GGE
Gross Domestic Product (GDP), in constant (2020) US$ in millions (M), billions (B), or trillions (T)426BGDP (USD)
Population in thousands (K), millions (M) or billions (B)109.3MPopulation
L’Égypte a accompli des progrès considérables dans l’amélioration de la santé et du bien-être de sa population grâce à la réforme actuelle de son système de santé et à des initiatives alignées sur les objectifs de développement durable. La réforme du système de santé égyptien repose sur un engagement fort en faveur de la couverture sanitaire universelle (CSU) et de l’augmentation des investissements dans le secteur de la santé. Le principal moteur du changement est le système d’assurance maladie universelle (UHIS), qui a été déployé dans six gouvernorats (Port Saïd, Louxor, Ismaïlia, Sinaï Sud, Suez et Assouan) avec l’objectif de couvrir tous les Égyptiens d’ici 2032. Parallèlement, l’Égypte a mis en œuvre plusieurs initiatives de santé publique afin d’améliorer les résultats sanitaires. Le système de santé égyptien se trouve actuellement dans une phase dynamique ; les progrès prendront du temps.

Comment ces réformes modifient le système de santé

La réforme du système de santé égyptien remodèle le système dans le cadre d’une nouvelle structure organisationnelle et fonctionnelle. La loi UHIS de 2018 met en place trois nouvelles institutions du système de santé.

 

  • L’Autorité de l’assurance maladie universelle (UHIA) en tant que payeur unique pour les services de santé curatifs au niveau individuel
  • L’Autorité égyptienne des soins de santé (EHA) regroupe la plupart des établissements publics de soins de santé au sein d’une structure de gouvernance unique.
  • L’Autorité générale d’accréditation et de régulation des soins de santé, qui est l’organisme chargé d’accréditer les prestataires de soins de santé pour qu’ils puissent passer des contrats avec l’UHIA.

Le ministère égyptien de la santé et de la population (MOHP) est chargé de la gestion globale du secteur de la santé et assure les fonctions de santé publique (par exemple, la surveillance des maladies, la promotion de la santé au sein de la population, le développement du personnel de santé). Le ministère des finances préside actuellement l’UHIA et s’est engagé à transformer l’UHIS en augmentant les investissements dans le secteur de la santé, en collaboration avec le ministère de la planification et du développement économique.

La transformation de l’UHIS vise à réduire la fragmentation du système de santé. Dans les gouvernorats où l’UHIS est opérationnel, l’EHA gère tous les établissements de santé publique qui relevaient auparavant du MOHP. Le mandat de l’EHA est de fournir des services de santé de qualité à tous les niveaux de la prestation de services. L’UHIA remplace les deux principaux payeurs de l’ancien système : (1) l’Organisation d’assurance maladie, qui avait auparavant une couverture limitée de la population et des services ; (2) et le MOHP, qui fournissait des budgets individuels à ses établissements de santé. En substance, l’UHIS établit une séparation entre l’acheteur et le fournisseur et un passage de paiements basés sur les intrants à des paiements basés sur les résultats pour les établissements de santé. des achats plus stratégiques.

La réforme de l’UHIS est axée sur l’équité. Elle vise à offrir à chacun le même ensemble de prestations. Elle s’appuie sur des subventions croisées en regroupant les cotisations du secteur formel, les cotisations des travailleurs indépendants et les transferts budgétaires pour couvrir les personnes vivant dans la pauvreté et les populations vulnérables.

Parallèlement au déploiement de l’UHIS, l’Égypte a mené des initiatives parallèles en matière de santé publique, telles que l’initiative “100 millions de santé”, qui se concentre sur la détection précoce et le traitement des maladies non transmissibles et transmissibles. L’Égypte est ainsi devenue le premier pays à obtenir la validation de l’Organisation mondiale de la santé (niveau “Gold”) sur la voie de l’élimination de l’hépatite C.

Quelle est la prochaine étape pour l'Égypte ?

Le score de l’indice CHU de l’Égypte est resté stagnant à 70 % entre 2019 et 2021. Cela reflète la nécessité de poursuivre les efforts pour renforcer la mise en œuvre de l’UHIS et veiller à ce que le système soit effectivement étendu à l’ensemble de l’Égypte. Cela nécessite une analyse approfondie des progrès réalisés jusqu’à présent et des défis qui ont été identifiés au cours de la mise en œuvre. Des efforts sont en cours pour fournir des orientations politiques visant à renforcer la mise en place de l’ISUH en s’appuyant sur les enseignements tirés de la première phase de mise en œuvre. Il sera essentiel d’avoir un dialogue politique soutenu et fondé sur des preuves entre tous les acteurs clés pour s’assurer que la réforme de l’ISUH tienne ses promesses d’un système de santé plus efficace, plus efficient et plus équitable.