La République tchèque, également connue sous le nom de Tchécoslovaquie, est un pays à revenu élevé du centre de l’Europe. Europe, aux frontières de la Pologne, de l’Allemagne, de l’Autriche et de la Slovaquie. En 2022, les a atteint 10,5 millions d’habitants. personnes et l’espérance de vie, 79,1 ans.
L’extrait suivant de Tchécoslovaquie : Profil de santé du pays 2023publié par l’Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé, résume le système de santé de la République tchèque.
[L'organisation du système de santé et les dépenses de santé]
Le système tchèque d’assurance maladie sociale (SHI) est réglementé par le gouvernement. Le ministère de la santé est le principal organisme de réglementation chargé de définir la politique des soins de santé et de superviser le système. Sept fonds d’assurance maladie semi-publics agissent en tant qu’acheteurs de soins, et le fonds le plus important couvre 56% de la population. Le système obligatoire SHI offre un large éventail de prestations et une couverture quasi universelle de la population. Tous les résidents permanents et les ressortissants de pays tiers employés par des entreprises tchèques ont droit à la couverture de la SHI. À l’exception de la population économiquement inactive, dont les cotisations d’assurance maladie sont payées directement par l’État, tous les autres résidents sont tenus de verser des avances mensuelles.
En 2021, les dépenses de santé par habitant en République tchèque s’élevaient à 2 993 euros, soit un quart (26 %) de moins que la moyenne de l’UE (4 028 euros). La part des dépenses de santé dans le PIB était de 9,5 % en 2021 (la moyenne de l’UE était de 11 %). En 2021, le financement public représentait 86,4 % des dépenses totales de santé en République tchèque, soit le niveau le plus élevé de l’UE (la moyenne de l’UE étant de 81,1 %). Les paiements directs consistent principalement en des copaiements pour des produits pharmaceutiques ambulatoires et représentent 12,7 % des dépenses de santé. En raison du large éventail de prestations légales couvertes par la SHI, l’assurance maladie volontaire joue un rôle négligeable dans le système de santé tchèque (moins de 1 %).
En 2021, la République tchèque a réparti les dépenses de santé de manière égale entre les soins hospitaliers et les soins ambulatoires, chacun représentant 30 % du total. Les dépenses pharmaceutiques représentent 16 % des dépenses de santé, tandis que les soins de longue durée en représentent 13 %. Les dépenses de prévention ont culminé en 2021 en République tchèque à 8 % des dépenses totales de santé, soit une part beaucoup plus importante que celle habituellement allouée à la prévention (environ 3 %).
91Programme d'avantages sociaux 93
Un large éventail de services de santé est couvert par l’ensemble des prestations financées par l’État et la part des dépenses publiques est relativement élevée dans tous les domaines de soins. Les services exclus (comme certains types de chirurgie esthétique) font l’objet d’une liste négative, tandis qu’une liste positive précise les produits pharmaceutiques qui sont entièrement couverts par le système d’assurance maladie obligatoire et ceux pour lesquels le patient doit payer une quote-part. Les patients doivent payer le prix fort pour les médicaments ambulatoires qui ne figurent pas sur la liste positive. Un ticket modérateur est demandé pour les journées d’hospitalisation et les visites chez les médecins de premier recours. Toutefois, la participation aux coûts est plafonnée à 530 euros par épisode de maladie dans les soins secondaires ou tertiaires, et les produits pharmaceutiques fournis dans les hôpitaux sont gratuits. Il existe également des exemptions de ticket modérateur pour les groupes de population vulnérables (tels que les enfants, les étudiants, les personnes handicapées et les personnes à faible revenu) et les personnes recevant un traitement pour certaines pathologies (telles que les soins prénataux, le cancer, les maladies infectieuses et les maladies psychiatriques chroniques).
[Les dernières réformes]
Les investissements dans les soins de santé serviront principalement à développer les services de santé en ligne et la numérisation, à renforcer les infrastructures de santé et à moderniser les équipements médicaux. Une partie des investissements contribuera à accroître la disponibilité des services sociaux et l’accès aux services de santé dans les zones mal desservies.