Au Paraguay, 49,4 % des dépenses totales de santé provenaient de la poche des citoyens en 2017. Pour la population du quintile de revenu le plus pauvre, cela représentait une proportion élevée du revenu des ménages.
Le budget du ministère de la santé publique et de la protection sociale a augmenté à un rythme annuel de 18 % entre 2008 et 2017. Bien que le poids relatif des dépenses privées de santé ait diminué dans la composition des dépenses totales de santé, elles restent la principale source de financement du système de santé, représentant 54,1 % des dépenses totales.
Il conclut qu’il est nécessaire d’augmenter le financement public de la santé de manière efficace et durable, en l’articulant et en l’intégrant à d’autres programmes sociaux dans un contexte plus large de protection sociale. L’un de ces défis consiste à accroître la protection sociale et donc son prépaiement, étant donné que la moitié des dépenses de santé est financée par des dépenses directes, ce qui est la manière la plus régressive de financer les dépenses de santé.