JavaScript requis

Le site web de P4H est conçu pour fonctionner au mieux avec Javascript activé. Veuillez l'activer dans votre navigateur. Si vous avez besoin d'aide, consultez https://www.enable-javascript.com/

CMU : l'insatisfaction de citoyens toujours d'actualité - P4H Network

CMU : l’insatisfaction de citoyens toujours d’actualité

Depuis cinq ans, les Ivoiriens ont accès à la couverture maladie universelle. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique fournit des efforts pour que l’enrôlement soit effectif sur toute l’étendue du territoire. Malgré tout, les populations doivent encore être convaincues par l’offre de prestations sanitaires.

L’initiative lancée depuis 2019 peine encore à satisfaire tous les ivoiriens. Des centres d’enrôlement situé au plus près des populations, certains sont même mobiles mais l’offre de soins proposée aux détenteurs de la carte CMU laisse sujette à bien de critiques.

“Il y a tellement de pharmacies où ça ne marche pas. Même à l’hôpital, on nous dit que ça ne marche pas. Nous ne savons donc pas ce que vaut cette carte”. 

“Quand on est allé à la pharmacie et que j’ai présenté le bon, la pharmacie m’a dit “non, c’est réservé aux fonctionnaires. Et que ça ne marchera pas pour nous, les particuliers”. 

Ces plaintes de citoyens sont de plus en plus courantes malgré les efforts consentis par le ministère en charge de la Santé et ses partenaires. En effet, la couverture maladie universelle en Côte d’Ivoire est censée prendre en charge 70 % des dépenses de santé des populations pour 1,65 dollar par mois.Au-delà des critiques, les autorités ivoiriennes affichent leur optimisme. Elles veulent faire de la couverture maladie universelle, l’assurance de base du pays.

“Nous sommes en train de réfléchir à la possibilité de rendre cette carte utilisable dans les établissements privés. Et en fin de compte, c’est une plateforme unique de couverture santé que nous aurons dans notre pays, c’est-à-dire que si vous êtes assuré privé, vous serez sur la même plateforme que la couverture santé universelle, qui sera l’assurance de base. Les autres assurances ne seront que complémentaires, comme dans les grands pays que nous connaissons tous.’’, explique Pierre Dimba, Ministre de la Santé.

Cinq ans après son lancement, 13 millions de personnes figurent dans la base des données de la CMU, soit 40 % de la population ivoirienne.

Référence