Malgré la gratuité des services de santé fournis par les établissements de santé à base communautaire et les centres de formation en santé urbaine à base communautaire, certains usagers sont victimes de fraudes pour des services en principe gratuits. Les ESCOM tirent la sonnette d’alarme !
Dans la presse, Clément OUATTARA, président de la confédération des établissements de santé à base communautaire (ESCOM) martèle :
“C’est le racket au niveau des structures sanitaires en général en Côte d’Ivoire et particulièrement dans les ESCOM à Abidjan que nous dénonçons. Ce qui est gratuit doit être gratuit. Nous rappelons aux utilisateurs que tous les services de l’ESCOM ne sont pas gratuits. L’Etat a signifié ce qui est gratuit dans le décret N°2019-498 du 12 juin 2019. Les médicaments gratuits dans les hôpitaux sont déposés par la Nouvelle Pharmacie de Santé Publique pour une distribution gratuite”.
“Depuis l’avènement de la gratuité totale et, plus tard, de la gratuité blanche, nos structures sont très fréquentes. Entre-temps, la baisse du taux de mortalité infantile, la baisse du taux d’accouchement à domicile. L’inscription est gratuite et les enfants peuvent rester gratuitement. La seule chose qui retient actuellement les populations, ce sont les casiers”, a déploré le Président Clément Ouattara.
Il est donc prévu de mettre en place des comités dont les membres informeront les utilisateurs des services gratuits, recueilleront les plaintes et les résoudront sur place. Ils seront présents dans les hôpitaux pour encourager les consommateurs victimes du racket à dénoncer leurs méfaits et les aideront à le faire. Des comités sont créés dans chaque établissement à base communautaire en plus d’un numéro vert, le 143 mis en service à cet effet.