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La Corée du Sud est confrontée à une crise budgétaire dans le cadre de l'assurance maladie nationale - P4H Network

La Corée du Sud est confrontée à une crise budgétaire dans le cadre de l’assurance maladie nationale

Le système national d’assurance maladie de la Corée du Sud est confronté à une crise financière, l’augmentation des primes n’étant pas de nature à garantir une stabilité fiscale à long terme, ce qui a incité le gouvernement à proposer d’abolir le système d’extinction des subventions et d’augmenter le financement de l’État. Toutefois, les experts mettent en garde contre le fait que l’augmentation de l’aide publique sans contrôle des coûts pourrait entraîner une hausse des dépenses et une diminution des incitations à gérer les dépenses de santé de manière durable.

La stabilité financière du système national d’assurance maladie de la Corée du Sud suscite de plus en plus d’inquiétudes, ce qui a incité le gouvernement à proposer d’abolir le système d’extinction des subventions et d’augmenter les primes d’assurance maladie. Cette décision intervient alors que l’on craint qu’une simple augmentation des taux de primes ne permette pas de résoudre fondamentalement les problèmes budgétaires sous-jacents. Selon les fonctionnaires et les législateurs, une augmentation de 2 % des primes se traduirait par une hausse modeste des paiements mensuels de l’assurance maladie pour les souscripteurs, mais les projections indiquent que de telles augmentations progressives dépasseraient rapidement le plafond légal des primes d’ici à 2032. Continuer à augmenter les taux au-delà de ce seuil nécessiterait des changements législatifs, un processus semé d’embûches politiques et sociales.

L’idée d’abolir la clause de caducité pour les subventions de l’assurance maladie nationale n’est pas nouvelle, puisqu’elle est défendue par le Parti démocrate de Corée depuis la 21e Assemblée nationale. Un projet de loi connexe, proposé par le représentant So Byung-hoon, vise à modifier la loi sur l’assurance maladie nationale afin de supprimer la clause de caducité et de renforcer l’engagement financier de l’État dans le système. Le parti au pouvoir a également plaidé en faveur d’une augmentation de la part du gouvernement dans le financement de l’assurance maladie, notant que les contributions actuelles sont inférieures au maximum légal. Cet élan politique reflète un consensus sur le fait que la structure de financement existante est inadéquate pour répondre aux demandes croissantes du système.

Les experts en politique de santé et de protection sociale ont noté que le projet du gouvernement d’abolir le système de temporisation semble être une stratégie pour augmenter le financement de l’État sans avoir besoin d’un débat parlementaire approfondi. Le ministère de la santé et de la protection sociale s’est inquiété du fait que le compte courant de la caisse d’assurance maladie enregistrera un déficit pour la première fois cette année, ce qui est le signe d’une dangereuse détérioration de la solidité budgétaire. Le bureau du budget de l’Assemblée nationale a également averti que les réserves cumulées pourraient être épuisées d’ici 2028 si des réformes médicales supplémentaires et des mesures d’urgence sont mises en œuvre, avançant ainsi de deux ans la date d’épuisement des fonds.

Des décisions politiques récentes ont exacerbé la pression financière sur le système d’assurance maladie. Le ministère de la santé et de la protection sociale a réduit ses sources de revenus en excluant les voitures appartenant aux abonnés locaux des évaluations foncières, tout en augmentant les dépenses pour couvrir les coûts découlant des conflits législatifs. En outre, les tendances démographiques telles que la baisse du taux de natalité et le vieillissement de la population devraient entraîner une augmentation des dépenses de santé, soulignant la nécessité d’un soutien accru de l’État.

Toutefois, la proposition d’accroître le financement public de l’assurance maladie n’est pas sans susciter la controverse. Certains experts mettent en garde contre une augmentation inconsidérée du financement de l’État, qui pourrait avoir des conséquences imprévues, telles qu’une augmentation des dépenses d’assurance maladie et une baisse de la qualité des services. Le professeur Hong Seok-cheol, de l’université nationale de Séoul, met en garde contre le fait que l’injection de fonds nationaux supplémentaires dans le système pourrait encourager une plus grande utilisation des services médicaux, augmentant ainsi les coûts et réduisant potentiellement l’incitation à contrôler les dépenses. Il souligne qu’avec le vieillissement de la population, il est essentiel de garantir la viabilité du système d’assurance maladie et que l’augmentation du financement public sans mesures correspondantes pour gérer les coûts pourrait saper les efforts déployés pour maintenir la discipline budgétaire.

En résumé, l’assurance maladie nationale de la Corée du Sud est confrontée à d’importants défis financiers qui ne peuvent être résolus par la seule augmentation des primes. La volonté du gouvernement d’abolir le système d’extinction des subventions et d’accroître le financement de l’État reflète le besoin urgent d’une réforme structurelle, mais soulève également des inquiétudes quant à la viabilité budgétaire à long terme et à l’augmentation potentielle des dépenses. L’équilibre entre ces priorités concurrentes nécessitera une conception minutieuse des politiques et un large consensus social.

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