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L'Afrique n'a pas les moyens de se payer des soins de santé, mais elle peut financer la santé - P4H Network

L’Afrique n’a pas les moyens de se payer des soins de santé, mais elle peut financer la santé

L’article rédigé par le Dr Githinji Gitahi, d’Amref Health Africa, appelle la région à dépasser les objectifs de financement de la santé qui ne concernent que la prestation de services de santé et à prendre en compte le financement des facteurs sociaux qui déterminent les soins de santé dans le cadre d’une approche plus holistique de la “santé pour tous”.

L’article explore les limites du financement des soins de santé en Afrique, en particulier dans le contexte de la Déclaration d’Abuja, qui demande aux pays d’allouer 15 % de leurs dépenses publiques annuelles aux soins de santé. Malgré l’apparente clarté de l’objectif, l’auteur affirme que le fait de se concentrer uniquement sur le financement des soins de santé peut occulter des déterminants plus larges de la santé, tels que l’éducation, l’eau potable, l’assainissement et la nutrition, qui sont essentiels au maintien d’une population en bonne santé.

L’auteur souligne que la véritable santé va au-delà des services de soins de santé – elle implique une approche holistique qui prend en compte les déterminants sociaux et commerciaux de la santé. Il s’agit notamment d’investir dans l’éducation, en particulier pour les filles, dans l’eau potable et l’assainissement, dans une alimentation correcte et dans d’autres mesures préventives susceptibles de réduire la charge qui pèse sur les systèmes de santé.

Compte tenu des contraintes financières et des limites de l’objectif de 15 %, l’auteur demande que l’on passe du financement des soins de santé à l’investissement dans la santé. Cette approche favorise la prévention des maladies, l’autonomisation des communautés et la promotion de la santé, ce qui se traduit en fin de compte par des populations en meilleure santé et des coûts de santé moins élevés. L’article conclut en plaidant pour un nouvel ordre sanitaire qui donne la priorité à la prise en compte des déterminants sociaux et commerciaux de la santé, ce qui constituerait une voie plus durable pour les nations africaines.

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