Lors du COVID-19 , la Malaisie semble être revenue sur ses engagements en matière de fourniture de soins de santé à ses citoyens, puisque le budget médical a été réduit de 20,5 %. Cette réduction s’applique à la quasi-totalité des services de soins de santé , ce qui se traduit par une baisse des dépenses de santé. Diminution de 74 % pour la pharmacie et les fournitures.
Bien que le budget du ministère de la santé connaisse une légère augmentation de 4 % (la plus faible depuis des années) (31,9 milliards de RM dans le budget 2021), le budget médical a été réduit de 14,2 milliards de RM en 2020 à 11,3 milliards de RM en 2021. La préoccupation ici est la diminution de 11,7 % du budget de la santé publique.
Le nouveau budget semble avoir mis à l’écart tout service de santé autre que ceux directement liés au COVID-19. Les budgets des départements de médecine respiratoire et de médecine générale ont été réduits respectivement de 10,5 % et de 14,3 %.
L’incidence des maladies non transmissibles (MNT) s’aggrave en raison du manque d’accès aux services de soins de santé et les coupes budgétaires dans le domaine de la santé publique ne feront qu’aggraver la situation. Certaines opinions publiques estiment que Le détournement des fonds vers le COVID-19 pourrait faire plus de mal que de bien.
“Plus que jamais, nous devons protéger le système de santé publique qui fournit des services de haute qualité, accessibles et abordables. Nous ne pouvons pas le considérer comme acquis”, a déclaré Azrul Mohd Khalib, directeur général du Galen Centre for Health and Social Policy, à The Malaysian Reserve.
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Crédits d’image : Magazine Healthcare Asia
