Les économies de l’APEC renforcent la collaboration intersectorielle pour combler les déficits de financement de la santé des femmes, en élaborant un nouveau cadre régional pour élargir l’accès aux services essentiels grâce à un financement innovant.
Les économies de l’APEC intensifient leurs efforts pour combler les lacunes persistantes en matière de financement de la santé des femmes, à la suite de l’atelier APEC Smart Families sur le financement innovant de la santé des femmes, qui s’est tenu à Incheon. Cet événement a rassemblé des responsables des ministères des finances, de la santé et des affaires féminines, ainsi que des banques de développement et des partenaires du secteur privé, marquant le premier engagement coordonné de ces secteurs dans le cadre de l’initiative. Accueilli par le Pérou et coparrainé par le Chili, la Malaisie, la Thaïlande et le Viêt Nam, l’atelier a mis l’accent sur la santé des femmes en tant que fondement d’une croissance économique résiliente et inclusive.
Les participants ont contribué à l’élaboration du futur cadre de financement innovant de l’APEC pour la santé des femmes, une feuille de route régionale conçue pour aider les économies à transformer l’innovation financière en améliorations réelles de l’accès et de la qualité des soins. Carlos Vela, président du groupe de travail de l’APEC sur la santé, a souligné la nécessité de renforcer la coordination pour garantir des modèles de financement durables et inclusifs qui profitent aux femmes et aux communautés. Les discussions ont porté sur l’alignement de la budgétisation, des mécanismes d’assurance et des subventions sur les objectifs démographiques et économiques.
Les économies ont également échangé des stratégies visant à tirer parti des capitaux privés et des institutions de financement du développement pour développer les services de santé maternelle et féminine, en particulier dans les zones reculées. Le Dr Bunyarit Sukrat, coprésidente du groupe de travail, a souligné que l’investissement dans la santé des femmes est à la fois une obligation morale et une priorité stratégique pour la prospérité régionale.




