À la suite de la remise du rapport de la Convention citoyenne sur la fin de vie, le président de la République a annoncé la création d’une stratégie décennale sur les soins palliatifs et un projet de loi sur la fin de vie. Ce dernier devrait prévoir la possibilité, de s’administrer un produit létal prescrit par un médecin ou obtenir de l’assistance.
Le modèle français de la fin de vie prend donc forme avec une “petite révolution” dans les soins palliatifs. La ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, souhaite répondre aux besoins sociaux et psychologiques des patients en créant des “soins d’accompagnement”.
Le rapport d’expertise, rendu public après six mois de travaux, identifie cinq axes prioritaires, dont l’accès équitable aux soins d’accompagnement et la mobilisation des territoires. Un plan décennal, dévoilé en janvier, proposerait 15 mesures, dont la formation massive en soins d’accompagnement et l’installation de 100 “maisons d’accompagnement” offrant des soins avec un faible degré de médicalisation. Le rapport préconise également une mobilisation de la société en faveur des personnes en fin de vie et suggère des expérimentations de collectifs d’entraide.