Le 1er mai, en gardant à l’esprit le véritable esprit du travail, 35 personnes engagées, y compris des partenaires du réseau P4HC+, l’équipe d’examen à mi-parcours de H-EQIP et d’autres invités, se sont rendues au bureau de la Banque mondiale pour la deuxième réunion thématique de 2019. Comme d’habitude, l’hôte a fourni d’excellents sandwichs, ce dont nous lui sommes reconnaissants. Le thème de la fête du travail était le suivi de la protection contre les risques financiers, l’objectif étant de faire le point sur les activités programmées en rapport avec l’indicateur 3.8.1 de l’ODD et de formuler des suggestions sur la voie à suivre.
Bart (GIZ/P4H) a présenté une vue d’ensemble de la logique et des approches du suivi de la santé publique universelle en général et de la situation au Cambodge en particulier. En ce qui concerne ce dernier point, il a été noté qu’il n’existe pas encore d’institut indigène capable d’effectuer régulièrement et en temps voulu les analyses permettant de mesurer la protection contre les risques financiers. Il n’existe pas non plus d’indicateurs convenus pour le suivi de la couverture des services. Des formations sont prévues pour les membres de l’Institut national de santé publique et du Secrétariat général du Conseil national de la protection sociale, afin qu’ils puissent respectivement effectuer les analyses et évaluer les résultats de manière critique. La première de ces formations est axée sur le traitement de grands ensembles de données secondaires, en particulier l’enquête socio-économique réalisée tous les cinq ans auprès d’un échantillon de 12 000 ménages. Entre les deux, des enquêtes annuelles sont menées auprès d’un échantillon d’environ 3 800 ménages. Il a été suggéré d’inclure également dans la formation des représentants de l’Institut national des statistiques, qui produit l’ensemble de données concerné, ainsi que du département de la planification et de l’information sur la santé du ministère de la santé. Pour formuler et atteindre un consensus sur les indicateurs de couverture des services, il a été suggéré de demander au réseau d’apprentissage commun de modérer le processus.
Robert (HP+) a présenté au public le cadre et l’outil associé pour le suivi des activités de protection sociale, tels qu’ils sont détaillés dans le cadre de la politique nationale de protection sociale. Les indicateurs se concentrent sur la pauvreté, la vulnérabilité et l'(in)équité et permettent de suivre les apports, les produits, les résultats et les objectifs. Tous ces éléments sont présentés dans un tableau de bord convivial. Les indicateurs sélectionnés pour la dimension de la couverture des services ont toutefois fait l’objet d’une certaine prudence.
Somil (Banque mondiale) a expliqué le système de suivi et d’évaluation élaboré pour le programme d’amélioration de la qualité et de l’équité en matière de santé, qui bénéficie d’un financement commun de 175 millions de dollars. Les indicateurs se concentrent sur l’utilisation du Fonds d’équité en santé, mais aussi sur la protection contre les risques financiers, entre autres. En outre, le volet d’amélioration de la qualité du programme a été déployé dans les deux tiers du pays, la couverture nationale étant prévue pour le mois de juillet de cette année. À partir de ce moment-là, les scores de performance de qualité de tous les établissements de santé publique seront disponibles sur une base trimestrielle, ce qui facilitera grandement l’établissement de rapports sur les performances des établissements de santé publique pour le Conseil national de la protection sociale.
La dernière présentation a été faite par Erik (OMS) sur le questionnaire de l’enquête socio-économique cambodgienne et sur la manière dont il pourrait être amélioré afin d’accroître la précision de la mesure de la protection contre les risques financiers.
De grandes discussions ont suivi, mais elles n’ont pas été enregistrées et ne peuvent donc pas être rapportées, car tout le monde a été entraîné dans le débat.