Dans le cadre de la série Insight sur les systèmes de santé en action ( ), l’Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé ( ) a publié un rapport sur les systèmes de santé en action en Géorgie ( ) (voir le document ci-joint).
Vous trouverez ci-dessous un aperçu du rapport de l’Observatoire :
“Depuis 2013, la Géorgie s’efforce d’offrir une couverture santé universelle par le biais d’un ensemble de prestations financées par l’État et d’investissements publics accrus dans le domaine de la santé. Bien que les dépenses publiques de santé restent faibles en comparaison internationale (2,8 % du PIB en 2018), elles ont augmenté à mesure que la couverture s’est étendue et que les dépenses de santé à la charge des patients ont considérablement diminué. Cependant, la politique de couverture est extrêmement complexe et les tickets modérateurs sont importants. Le coût élevé des médicaments délivrés en ambulatoire est le principal obstacle à l’accès aux soins pour les ménages les plus modestes. Les ménages plus riches dépensent davantage de leur poche pour les soins hospitaliers.
L’accent a été mis sur le renforcement des soins primaires par des efforts visant à intégrer et à améliorer les programmes verticaux clés (tels que le développement de la petite enfance, l’hypertension et la santé mentale), à accroître les services de santé numériques, à investir dans la main-d’œuvre et à harmoniser les programmes de soins primaires en milieu rural et urbain.
Les maladies non transmissibles sont responsables de la majeure partie de la morbidité et de la mortalité dans le pays. Le taux de mortalité global en Géorgie est élevé, les accidents vasculaires cérébraux étant la principale cause de décès. Le taux de tabagisme chez les hommes géorgiens était l’un des plus élevés d’Europe en 2018, tandis que le taux de tabagisme chez les femmes était l’un des plus bas.”
Source : Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé
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