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Burkina Faso - P4H Network
Current Health Expenditure (CHE) as % Gross Domestic Product (GDP)6.4%CHE/GDP
Out-of-pocket (OOPS) spending as % of Current Health Expenditure (CHE)34.6%OOP/CHE
Domestic General Government Health Expenditure (GGHE-D) as % General Government Expenditure (GGE)9.8%GGHE-D/GGE
Gross Domestic Product (GDP), in constant (2020) US$ in millions (M), billions (B), or trillions (T)20BGDP (USD)
Population in thousands (K), millions (M) or billions (B)22.1MPopulation

Les paiements directs ont considérablement diminué après l’introduction en 2016 du mécanisme d’exemption des frais pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans ; ils sont restés inférieurs à ceux de nombreux pays d’Afrique subsaharienne depuis lors. Les dépenses de santé catastrophiques s’élèvent à 10 %. Bien que ce niveau ne soit pas très élevé, les besoins non satisfaits sont inconnus. La part du gouvernement dans les dépenses du secteur de la santé est l’une des plus élevées de la région subsaharienne. La fragmentation du système de financement de la santé au Burkina Faso se caractérise par deux principaux régimes de protection sociale de la santé : le mécanisme d’exonération mentionné ci-dessus et l’assurance maladie universelle [Régime d’assurance maladie(RAMU), qui a été créé par une loi de 2015. Le financement basé sur la performance n’est intégré dans aucun de ces systèmes.

Le cadre juridique et institutionnel reste à compléter

L’adoption par le Burkina Faso reste à évaluer. L’agence chargée de la mise en œuvre du RAMU [Caisse nationale d’assurance maladie universelleLa CNAMU a été créée en 2018 en tant qu’établissement public autonome sous l’autorité technique du ministère chargé de la protection sociale. L’agence a sous-traité des opérateurs communautaires d’assurance maladie et a bénéficié d’un soutien financier du gouvernement pour mettre en œuvre des projets pilotes. Le CNAMU a couvert plusieurs milliers de personnes vulnérables au cours de la période 2019-2021. La RAMU a été confrontée à des problèmes de sécurité dans le pays, à des troubles politiques, à des pressions sur le budget national et à l’instabilité institutionnelle. Les décrets qui définiront les conditions de couverture du RAMU ont été adoptés le 9 août 2023. Le transfert du mécanisme d’exonération pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans à la CNAMU a été, pour l’essentiel, convenu conjointement, mais ce mécanisme d’exonération et le RAMU restent distincts. Alors que le premier couvre 25 % de la population avec un budget de 60 millions de dollars US avec succès depuis sept ans (2016-2023), le second doit encore démontrer sa force institutionnelle et ses capacités opérationnelles.