Même si cette problématique concerne davantage le pilier 1 de la CSU (offre de soins et services de santé effectifs et de qualité), elle revêt une importance particulière à Madagascar, compte tenu du processus en cours relatif à l’élaboration d’une loi portant protection financière en santé pour tous les usagers (pilier 2 de la CSU).
L’enjeu est de simplifier le cadre national, et d’éviter toute fragmentation et duplication des tâches. Ainsi, s’il est urgent de procéder dans les meilleurs délais à Madagascar à des évaluations du système de soins d’urgence et de traumatologie afin de définir des mesures nationales prioritaires en la matière, il est tout aussi fondamental de mobiliser et sécuriser les ressources financières nécessaires, en particulier grâce à des campagnes de communication et des activités de plaidoyer adéquates et grâce à la promotion des réseaux et des partenariats multisectoriels dans le domaine des soins d’urgence.