La loi LXXXIII de 1997 en Hongrie est une loi qui définit le système de soins de santé hongrois, y compris les services qui sont gratuits, ceux qui sont couverts par un copaiement et ceux qui sont exclus des régimes de prestations publiques prépayées. Cette loi établit également le financement des services de soins de santé par le biais du Fonds d’assurance maladie.
Voici quelques-unes des principales dispositions de la loi LXXXIII de 1997 :
- Services gratuits : La loi définit les services de santé qui sont gratuits, notamment les services de prévention et de détection précoce des maladies, les services curatifs et d’autres services tels que les accouchements, la réadaptation médicale et les services d’ambulance d’urgence.
- Services couverts par le copaiement : La loi définit les services de santé qui sont couverts par le copaiement.
- Exclusions : La loi définit les services de santé exclus.
- Outils d’assistance médicale : La loi définit les outils d’assistance médicale et exige qu’ils soient fournis.
- Frais de soins : La loi prévoit des frais de soins pour les parents adultes qui s’occupent de personnes gravement handicapées, souffrant d’une maladie permanente ou âgées de moins de 18 ans.
Comme le décrit Peter Gaal,
“Le droit aux soins de santé repose principalement sur la participation au régime d’assurance sociale (l’adhésion est obligatoire, la non-participation n’est pas autorisée), et à quelques services sur la citoyenneté. Le Fonds national d’assurance maladie (HIF) assure une couverture quasi universelle de la population avec un ensemble de prestations presque complet, qui s’applique à l’ensemble du pays… Les recettes fiscales sont également utilisées pour couvrir le déficit du HIF, certains services spéciaux (par exemple, la santé publique, la médecine de catastrophe, les technologies médicales expérimentales, la planification familiale et les soins maternels), qui sont entièrement financés par le budget du gouvernement central…, et le copaiement de certains médicaments et dispositifs thérapeutiques pour les personnes socialement défavorisées…”