Une délégation des parlementaires de la Banque Mondiale a rendu visite à des site d’enrôlement in situ de la Couverture maladie universelle. Une démarche saluée par les premiers responsables des ministères en charge de la protection sociale et de la santé.
La délégation conduite par la parlementaire jamaïcaine Marlène Forte et Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, a parcouru les sites d’enrôlement de la Caisse nationale de prévoyance sociale au Camp militaire en passant par l’hôpital Général De Yopougon.
Etaient également présents, le président de l’Assemblée nationale et maire de Yopougon, Adama Bictogo, ainsi que le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba.
“Ce parcours de la CMU en Côte d’Ivoire commence par l’enrôlement biométrique qui est un système anti-fraude. Nous avons fait part à la Banque mondiale, des difficultés que nous avons connues. Elle a accepté d’accéder aux requêtes de notre pays pour qu’on substitue à l’ancien système d’enrôlement, un système plus protecteur de l’équilibre financier de la CMU, également protecteur des données à caractère personnel de tous les futurs patients enrôlés “, a déclaré le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Karama.
Soulignant que cette nouvelle technologie permet de délivrer in situ leur carte aux personnes enrôlées. Toutes ces avancées, se dit convaincu Adama Kamara, vont permettre de porter à 20 millions le nombre d’adhérents à la CMU fin 2024.
Pierre Dimba a, à son tour, rappelé que l’enrôlement est gratuit et la cotisation mensuelle pour la Cmu est de 1000 FCfa.
« La Banque mondiale nous a aidés à mettre en place un système d’information hospitalier (SIH). Qui permet, dès que vous entrez dans un hôpital, d’avoir un transfert de données, y compris des données biométriques », a-t-il confié.
Selon le ministre en charge de la Santé, le SIH accélère la prise en charge du patient. On sait désormais les antécédents médicaux du malade. Le système permet également au ministère, d’avoir une base de données pour planifier la santé en Côte d’Ivoire, de connaitre les maladies les plus récurrentes et d’assurer la traçabilité des ressources injectées dans le système de santé.
Marlène Forte et Marie-Chantal Uwanyiligira, cheffes de la délégation du réseau des parlementaires de la Banque Mondiale, ont salué les avancées de la Côte d’Ivoire dans le domaine de l’assurance médicale. Elles ont pris l’engagement de porter le plaidoyer du pays devant leurs institutions respectives.