Le gouvernement géorgien introduit le ticket modérateur dans le système de couverture médicale universelle afin de permettre aux patients de choisir et de bénéficier d’une certaine souplesse. Le Premier ministre, Irakli Kobakhidze, a déclaré que les patients qui ne pouvaient pas choisir un prestataire préféré ou un certain niveau de confort pendant les soins médicaux ne refuseraient plus complètement la couverture médicale universelle.
Comme le rapporte @NGnewsgeorgia, le gouvernement géorgien a annoncé des changements dans le système d’assurance maladie de l’État. Il est prévu d’introduire un mécanisme de co-paiement qui permettra aux patients de bénéficier de services médicaux de manière plus flexible, a déclaré le Premier ministre Irakli Kobakhidze à l’issue d’une réunion du gouvernement qui s’est tenue le 24 octobre 2024. On suppose que les citoyens pourront continuer à utiliser les services gratuits, mais qu’ils pourront également payer un supplément pour des options supplémentaires, telles que le choix d’un médecin, d’une infirmière ou d’une chambre.
“Des milliers de personnes n’auront plus à refuser les soins de santé universels simplement parce qu’elles veulent recevoir divers services médicaux, ce qui était impossible en vertu des règlements actuels”, a déclaré Kobakhidze. Le ministre de la santé a été chargé d’élaborer des conditions spécifiques pour le ticket modérateur d’ici la fin de l’année (2024). Il doit déterminer les limites pour les différents types de services et les conditions de co-paiement.
Depuis le 1er janvier 2023, les organismes de soins de santé remboursés dans le cadre du programme universel de soins de santé sont passés au modèle de financement DRG (Diagnosis-Related Groups). En Géorgie, ce mécanisme signifie que les prestataires de services médicaux reçoivent un financement fixe de l’État pour traiter les patients en fonction de leur diagnostic. De nombreuses organisations de soins de santé ont protesté contre les tarifs établis. Le ministère de la santé a réagi en augmentant les tarifs (taux de remboursement) et le financement des services de réanimation coûteux (soins intensifs). Les responsables du système de santé affirment que le système DRG peut être amélioré. Dans certains cas, l’État a refusé de rembourser certains services aux patients en invoquant des diagnostics erronés, ce qui a mécontenté les prestataires de soins de santé. La couverture maladie universelle en Géorgie fait l’objet d’améliorations et de réformes constantes.