Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2024 a été adopté mercredi 27 septembre en Conseil des Ministres
Les fédérations hospitalières (FHF, FHP, Fehap, Fnehad et Unicancer) s’accordent à dire que le niveau d’inflation a été “notoirement sous-évalué” pour l’élaboration de l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) hospitalier 2023. Elles réclament donc en urgence une révision de l’objectif hospitalier à hauteur d’1,5 Md€.
La Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes (FFMKR) quant à elle, juge le taux général de l’Ondam (+ 3,2%) “insuffisant”. Elle espérait des mesures “audacieuses” permettant une “modernisation accélérée du système de santé, notamment en développant l’offre libérale plus agile et économiquement plus pertinente”. Ne figurent pas non plus dans le PLFSS ni la réforme des cotisations des indépendants promise par le Gouvernement, ni l’accès direct aux soins de kinésithérapie tant attendue, selon la Fédération qui demande qu’il soit complété.
De son côté, l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) salue la hausse du sous-objectif des soins de ville pour 2024 (+ 3,5%), mais doute du montant consacré aux revalorisations conventionnelles déjà actées ou à venir. Elle soupçonne par ailleurs les autorités de contourner le système conventionnel. Cela ne fera que « complexifier le système existant » et « manquera son objectif affiché d’améliorer l’accès aux soins. »
Enfin, le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem) se dit satisfait de la “démarche de dialogue” engagée par le gouvernement depuis la remise du rapport sur la régulation des produits de santé (fin août 2023). Il reste toutefois sceptique sur l’objectif d’économies qui lui a été fixé, à savoir 150 M€ sur la seule baisse des prix.